La peau de crocodile

Il est une de ces obsessions chez moi, de celles qui vous taraudent dès les premiers frimas de l’été, et qui vous donnent des airs de fille superficielle dès lors que vous l’abordez avec 80% du commun des gens-qui-s’en-foutent-de-la-biscotte : LE BRONZAGE.

Je suis le genre de personne qui préfèrera se terrer chez elle ou sortir en jeans et crever de chaud au moindre chaleur, plutôt que faire péter le short, si elle n’est pas bronzée. J’ai la phobie de la jambe blanche, de la biscotte pas toastée, de la viande pas assez cuite

Et comme je suis plutôt du genre à anticiper les choses avec une rigueur déclassée* (j’ai « appris » ce « mot » en tombant par hasard sur les Anges de la téléréalité, ne me jugez pas), il n’est pas rare de me retrouver avec le combo : poils d’une longueur non autorisée + jambes blanches fluo (oui, comme Casper, à ceci près qu’il n’a pas de jambes, mais là n’est pas la question) un jour où il fait aux alentours des 30 degrés. Parce qu’en plus, je ne regarde jamais la météo, et parce qu’en plus, ils feraient mieux de nous prévenir trois semaines à l’avance qu’il fera beau comme ça, j’ai le temps d’aller faire mes UV, MERDE. 

Donc si vous croisez une fille en collants noirs alors qu’il fait un temps à boire du rosé sur les quais, c’est PAS MOI, c’est mon sosie, merci.
 
Le pire, c’est quand je vois que cela ne dérange pas à peu près 80% de la population de faire péter le slip alors que leur couleur de peau est plus proche du beige que du khaki ( ?!), je commence sérieusement à me remettre en question psychologiquement. Peut-être un espèce de complexe de fierté méditerranéenne (s’il y a un docteur dans la salle). 

Me voilà donc encore une fois perdue dans un cercle vicieux :

Jambes blanches > Honte de les exposer au soleil > Jambes toujours aussi blanches = Jambes jamais bronzées > Honte de les exposer au soleil.

Et pour ma défense, j’ai beau venir d’un pays (voire plusieurs) où il fait chaud, le soleil a du mal à s’imprimer sur ma peau à force de passer la moitié de l’année pantalonée. 

Le pire dans tout ça ? Les réflexions que je me prends dans la gueule à longueur d’année quand j’ose dire que je me trouve blanche comme un c*l. Non je n’ai pas la peau hâlée, je fais juste des UV. UV qui COMME PAR HASARD finissent par me donner un teint hâlé lorsqu’il se remet à faire un temps pourri.

è     Donc si vous croisez une fille en short alors qu’il fait un temps à boire la tasse, c’est PAS MOI, c’est mon sosie, merci.  

La peau blanche, le teint diaphane, je trouve ça très joli sur les autres. Moi ça ne me va pas, c’est comme ça, je trouve ça moche, j’ai l’air malade. Je connais les discours sur le cancer de la peau par cœur, et je ne souffre en aucun cas de la pression d’un quelconque diktat, c’est juste que j’aime pas. Et j’aime encore moins le fait de devoir sans cesse m’en justifier. 

*hors concours, d’un niveau inqualifiable tant il est remarquable. 

Je porte un boyfriend jeans et des chaussures Zara, un blazer et t-shirt Mango, une pochette Kurt Geiger, une montre Michael Kors et des lunettes Saint Laurent.






 

2 commentaires:

  1. Je viens de tomber ici tout à fait par hasard (oui pendant mes heures perdues je vais de blog en blog) et c’est une jolie surprise ! Ton blog est très sympa.

    Je viens tout juste de créer le mien et de le mettre en ligne il y a quelques jours, si tu as un petit peu de temps tu peux passer y faire un tour me donner ton avis :)

    Bisous et bonne continuation !

    http://www.linehogsark.fr/

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    1. Merci beaucoup Céline, je te souhaite la bienvenue ici et dans la blogosphère alors! ^^ Je file voir ton blog!

      A bientôt, xoxo

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