Au sommet de la gloire


Si vous venez de temps à autre lire mes tribulations, alors vous savez sans doute que je fais partie de la catégorie : dressing rempli + personne folle = rien à me mettre.

Comme mon cas me semblait on ne peut plus désespérer, je me suis remise en question, et me suis promise (on n’est jamais mieux servie que par soi-même) d’arrêter d’acheter tout et surtout N’IMPORTE QUOI, sous n’importe quel prétexte farfelu. Exemple de prétextes farfelus :

 A) j’ai perdu 1 kg, youpi on fête ça en s’offrant une nouvelle robe (ou un bon resto). 

B) j’ai pris 1 kg, vite je suis déprimée (depuis quand est-il logique de récompenser un état dépressif, je vous le demande) , il faut que je m’achète des chaussures pour affiner ma silhouette compenser mon chagrin.

C) mon poids n’a pas bougé, mais il me faut quand même ce collier parce qu’il est vachement bien soldé (arnaque de moi envers moi-même).

Il y a aussi les plus pernicieux, ces prétextes qui vous prennent par les sentiments, qui vous pousseront même à croire que cette paire de chaussures est triste, seule, dans ce magasin, sans quelqu’un pour les chouchouter (et là, on est dans le délire complet les gars). Oui la folie n’a aucune limite, et les prétextes en sont une partie. TOUS LES PRÉTEXTES SONT CE QU’ILS SONT, donc vous n’avez aucune raison de vous récompenser à tort et à travers. Eh ouais, on est à l’armée ici, on RIGOLE PAS. Pas de caprices, et pas de chocolat. RIEN. Et on se remerciera le lendemain de ne pas avoir la gueule de bois du porte-monnaie, et de ne pas avoir acheter un énième compagnon de placard à nos amis les habits-encore-étiquetés-dans-le-placard.
Du coup, vu que j’essaye de plus ou moins appliquer ce que j’apprends ici avec vous, j’ai été très raisonnable ces derniers temps. Très peu d’achats soldesques, presque pas de caprices, et des achats réfléchis. Du basique, du portable plus de trois fois sans se lasser, sans qu’il soit déformer dans la machine à laver, et qui soit mariable avec au moins plusieurs pièces de ma garde-robe. J’arriverai presque à croire que je tiens le bon bout. Ça fait quatre jours que je me tâte à valider un panier sur un e-shop, et plus les jours passent, plus je me dis que si j’en avais besoin, je l’aurais déjà validé (mais je me dis AUSSI que si je continue d’y penser, c’est que j’en ai besoin, OUAIS ON N’A JAMAIS DIT QUE J’ÉTAIS LOGIQUE, sinon ce ne serait pas drôle).  Alors, à chaque fois, je pense à ce que j’appelle mon mantra shopping : si tu hésites sur quelque chose, alors ne le prends pas et pleure deux jours plus tard parce que ce p****n de truc est sold out. Et ceci est une histoire vraie, HASHTAG C’EST L’HISTOIRE DE MA VIE.

Bref la route semble semée d’embûches et de paires de chaussures tristes, mais j’ai l’impression d’avoir déjà réussi à me raisonner un peu, à arrêter de céder aux appels des mails racoleurs, aux vitrines des magasins estampillées de pancartes « soldes », aux copines qui ont besoin d’aller voir un truc-mais-pour-ça-faut-que-je-rentre-dans-450-magasins-désolée-pour-ta-rehab…

Je vis recluse dans mon dressing, voilà à l’heure qu’il est le constat de ma vie. 

Je me récompenserai presque d’avoir un comportement plus sain vis-à-vis du shopping tiens !

Je porte un short Asos, un t-shirt et des sandales Zara, un gilet Anna Sui, et des lunettes Saint Laurent.









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