Sheila



Voilà, VOILA, VOILA. OUI OUI après un post sur la pré-rentrée, voilà un post sur la rentrée. LA MEUF QUI ENFONCE LE CLOU DANS LA PLAIE DEJA BIEN PURULANTE C’EST MOI.

Je suis loin d’être une meuf psychorigide, j’ai toujours tout un tas de liste qui m’accompagne au quotidien, parce que, pertinemment, je suis le genre de personne à oublier de faire tout un tas de trucs, et qui du coup, se retrouve avec une montagne de choses à faire à la dernière minute, si elle ne les note pas quelque part. Alors, rassurez-vous, ce n’est pas moi qui vous fera la leçon sur la rentrée (jeu de mots pourri, merci), QUAND BIEN MÊME je reçois 450 mails chaque jour depuis le début du mois mai qui me demandent  si j’ai bien préparé ma rentrée (on n’est jamais trop prudent). Enfin bon, au fond, ça me touche quand je reçois un mail des 3 Suisses qui veut savoir si je suis prête pour aborder la rentrée avec sérénité, parce que déjà, je ne commande jamais chez eux, et qu’il est très rare qu’un inconnu se soucie de mes problèmes de logistique (sauf s’il veut me pécho, mais bon, je doute que les 3 Suisses veulent me pécho). MAIS bon, je l’ai dit, la rentrée, je m’en tape le cul sur le parquet, parce que déjà, j’ai assez donné niveau « vous devrez acheter un cahier VERT avec un protège-cahier ROUGE de format 24x32cm, petits carreaux, 192 pages » MÊME SI on n’en utilise que 30 pages dans l’année, et qu’en plus, la rentrée, c’est moi qui décide QUAND j’en ai envie, rapport aux congés payés, tout ça tout ça.

DONC je disais, la rentrée (hihi) c’est un peu une fête commerciale, comme la Saint-Valentin, Halloween et la foire à la saucisse, à ceci près qu’elle fout un peu plus la pression que les autres : je me rappelle encore avec effroi ce jour où ma mère avait acheté un cahier à PETITS CARREAUX au lieu d’un cahier à GRANDS CARREAUX, et que je m’en suis rendue compte la veille au soir de la rentrée des classes. La peur de ma vie, the story  of my life. Je priais pour que le professeur ne s’en aperçoive pas, le temps que ma mère répare ses conneries (oui quand on est petit, on a une idée toute définie de la fin du monde). Maman, si tu me lis, désolée, je ne savais pas encore que j’avais l’esprit aussi étroit que Mariah Carey, j’étais prête à te virer pour ça. 

Depuis ce jour, où tout a basculé (comme sur TF1, mais mieux joué quand même), j’ai décidé de me rebeller : quid de l’avis des professeurs sur la couleur ou le format du cahier, c’est MOI et mon adolescence en bandoulière qui décidons désormais : Mesdames et Messieurs, faites place AU TRIEUR. Idée que j’ai relativement regretté le jour où j’ai vu ce malheureux s’étaler de tout son long, par terre, entraînant avec lui inexorablement trois mois de feuilles de cours, mêlant leur corps dans une joie perverse et me faisant regretter mes accents de rébellion.

C’est peut-être à cause de ça que j’ai arrêté les cours. Je ne sais plus. Ou alors le jour où j’ai compris que la partie bleue de la gomme n’effaçait pas le stylo mais déchirait la feuille. Ou que je suis tombée en rade de piles pour ma calculatrice le jour où j’avais merveilleusement rentré les formules dans la mémoire révisé mon examen de mathématiques. Ou alors le jour où j’ai su que le Théorème de Pythagore, auquel j’ai consacré un trimestre de mes 14 ans ne me servirait plus jamais à rien. Ou le jour où j’ai compris que je n’avais aucun avenir dans la flûte à bec

Bref, sinon, je vous ai dit qu’à l’occasion de la rentrée, je serai en vacances ? Du coup je vous retrouve dans dix jours pour de folles aventures !

Je porte une robe Bel Air, des escarpins et un trench Zara, une montre Michael Kors et un sac Tory Burch.








La pré-rentrée



Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours adoré l’école (oui cela existe), et cette période qu’on appelle la rentrée. Achats et préparation du cartable tout neuf, des vêtements tout neufs, des fournitures toutes neuves, et des chaussures toutes… (tous en chœur : NEUVES ! c’est bien, y a du progrès). Bonjour la société de consommation, et l’écologie, et le recyclage

Je me rappelle encore de l’odeur des cahiers neufs, où j’écrivais mes noms et prénoms avec soin en page de garde, et soulignés à la règle, comme on me l’avait docilement appris (le gentil toutou à sa mémère). Cahiers recouverts eux-mêmes d’un sublime protège-cahier à la couleur criarde, où j’apposais une étiquette qui portait mon nom (on sait jamais, des fois que ça ne suffisent pas à l’intérieur de cahier hein). Je le glissais délicatement dans mon sac, avec ma trousse à l’effigie du dernier héros de dessin animé à la mode (oui les tendances sont partout), et où se battaient en duel mon cahier de textes, mes crayons de couleur, et mon pain au chocolat pour la récréation (et qu’aucun arabe ne m’a volé, merci Copé). Ah, il fut effectivement une époque où je savais voyager léger.

J’avais déjà ce rituel, la veille au soir, de préparer ma plus belle tenue pour impressionner les copines le lendemain (oui, on s’en fout de l’avis des mecs à cet âge-là). On n’a qu’une fois l’occasion de faire bonne impression, et la rentrée en est une. Je me parais de mes plus beaux souliers, assortis si possible à la tenue, car il ne me serait jamais venu à l’esprit à l’époque de faire dans le dépareillé. Les années 90 étaient déjà assez dans la tendance criarde pour en rajouter. 

20h, après un repas léger et copieux (aka la bonne grosse soupe détox la veille de la rentrée), me voici au lit pour un sommeil rêveur et l’excitation de retrouver mes copines et mes copains.

Le lendemain, me voilà debout aux aurores, avalant paisiblement mon petit-déjeuner, lisant pour la énième fois le dos de mon paquet de céréales, tandis que ma mère, qui n’avait eu qu’à ouvrir la porte pour me faire comprendre qu’il était l’heure de me lever, s’attelait à vérifier que la logistique de la rentrée se déroulait comme prévu. 

Ah la belle époque. J’adorais ces instants… les feuilles qui tombent, les combats de boue dans la cour (jajaja je déconne), les copains et les copines qu’on aime tant revoir. Enfin ça, c’était avant.

Car, bizarrement, après une période qu’on appellera adolescence, la donne a relativement changé : J’EN AI ABSOLUMENT PLUS RIEN A F****E DE LA RENTREE.
 
Le sac à main enclume a remplacé le cartable, et avec lui, le fatras de choses utiles à tout sauf à travailler : maquillage, couverts en plastique, cahier à dessins, cahier d’écriture, lunettes à UV, bonbons, lunettes de soleil, billets d’avion et autres plans de ville où j’ai voyagé mais qui ne me sont d’aucune utilité au quotidien, amoncellement de ticket de CB que je garde parce qu’on sait jamais. Le seul point commun, c’est que j’ai gardé le goûter, mais pensez-vous, à l’aube du « je fais attention à ma ligne », la pomme a remplacé le pain au chocolat. La préparation de ma plus belle tenue a viré à la prise de tête quotidienne, et la soupe détox a été remplacée par l’ingurgitation compulsive de glace spéciale-dépression-de-la-rentrée. Personne ne me réveille le matin, hormis mon chat qui aura eu la délicatesse de me pré-réveiller une heure avant juste pour me faire chier. Le petit-déjeuner est devenu une équation logique, où il convient de choisir entre grappiller quinze minutes de sommeil ou avoir l’estomac plein. Du coup, à la rentrée, non seulement, j’ai faim, j’ai sommeil, je manque de me casser la figure avec mes talons sur ces feuilles d’automne que j’adulais tant, je suis de mauvaise humeur et je suis en retard.

Voilà, sur ce, bon courage. 

Je porte un pantalon, un top et une veste Zara, des Stan Smith d'Adidas, et un sac et une montre Michael Kors, des lunettes Saint Laurent. 





 


On en a entendu parler #27

La collaboration chic de la semaine, on la doit à Diane Von Furstenberg, qui s ‘associe à Gwyneth Paltrow, pour une collection capsule exclusive dessinée et destinée au site/blog lifestyle de l’actrice, Goop.com Elle succède ainsi à Nicholas Kirkwood, Cynthia Rowley ou encore la créatrice de bijoux Jennifer Meyer, et proposera quatre pièces, une combinaison, une robe, et deux pochettes, qui seront disponibles dès le 10 septembre. On craque devant tant de classe ! 






Les adeptes de make-up seront ravies d’apprendre cette collaboration. A l’occasion des 30 ans de la marque Nocibé, il a été proposé à Pénélope Bagieu, celle s'est fait connaître grâce à son blog BD Ma vie est tout à fait fascinante, d’illustrer le temps d’une collection capsule quelques produits de la marque. Disponible dès à présent en boutique et sur l’e-shop de la marque, pour des prix variant de 4.90€ pour les vernis à 16.90€ pour la poudre de soleil, on est persuadé qu’ils vous feront craquer !




C’est un peu la nouvelle WTF de la semaine : Kate Moss, qui fêtera ses quarante ans prochainement, s’est vu rendre un bel hommage : le moulage de son sein droit a été utilisé par l’artiste Jane McAdam Freud pour en faire… une coupe de champagne ! Réalisée pour l’établissement chic et branché 34 Restaurant, elle y sera présentée le 8 octobre prochain. Un bon coup de publicité pour l’établissement et l’artiste, pour lequel Kate Moss s’est sentie très honorée. 



On l’avait découverte avec stupéfaction dans l’Eurovision, la voici à présent modèle pour et avec Karl Lagerfeld : Conchita Wurst pose pour le CR Fashion Book, magazine dirigé par Carine Roitfeld. Comme le confie Karl lui-même : « Conchita c’est l’histoire de ma vie. J’ai grandi dans un petit village autrichien très conservateur. J’étais un petit garçon très bizarre qui adorait porter des vêtements de fille ».
Tantôt Conchita, en porte-jarretelle, tantôt, Thomas Neuwirth, de son vrai nom, en costume d’homme, ce shooting représente une belle avancée et un bel hommage pour l’affirmation de soi.



Avis à toutes celles qui se sentent perdues dans un Sephora, ne savent que choisir, ou ne savent tout simplement pas assortir leur rouge à lèvres à leur fard à paupières (oui il y a des règles) : Mac Cosmetics invente « look in the box », un look complet et prêt a être dégainé. Que vous ayez envie d’un maquillage nude, flashy ou sophistiquée, ces kits de beauté sauront vous satisfaire, pour des prix allant de 42 euros à 65 euros. 

Flou artistique



L’heure fatidique approche, cela va bientôt faire un an que je tiens ce blog. Si le design a un peu évolué depuis le début, l’ensemble reste ma foi assez sommaire, me limitant aux fonctions les plus basiques que m’offre Blogger. Non pas que je sois une grosse feignasse (enfin ça dépend pourquoi hein), mais disons que je suis carrément nulle en gestion d’ordinateur (appelez ça comme vous voulez). Ma vie sur un ordinateur se résumant assez à : allumer l’ordinateur, consulter Twitter, mes mails, allumer Itunes et bidouiller des documents sur le pack Office. Rien de transcendant en somme, même pas de quoi améliorer le graphisme de mon blog.
Bon j’ai bien essayé de consulter quelques tutos par ci par là pour intégrer des « gadgets » sur le blog, mais quand je commence à voir des mots tels que « code » « insertion » et des formules avec des « [<bla bla bla> ]» je me mets soudainement à paniquer, et à chouiner comme un enfant de quatre ans. Promis, demain je m’y mets.
Car ce n’est pas faute de vouloir « améliorer » mon blog, j’ai tout plein d’idées, mais bizarrement, la transmission entre mon cerveau et mon clavier a du mal à s’établir. Alors pourquoi ne pas confier ça à un professionnel me direz-vous ? Parce que j’aime faire les choses par moi-même, et je crains que la mise en place d’une interface trop « complexe » à gérer ne me file de l’urticaire au moindre problème.
Je me rappelle même avec émoi de mon premier article où je me questionnais sur « comment poser sur des photos de blog ? », oscillant entre l’air constipé et l’air « est-ce-que je suis censée regarder l’objectif comme pour mes photos de vacances ou je suis censée prendre un air absolument désinvolte, genre je me suis fait surprendre par un paparazzi (qui en plus est trop gentil parce qu’il me refile ces photos prises à mon insu, COMME DE PAR HASARD) ? ».      L’éternel débat, ma foi.
Maintenant, les photos, ça devient du n’importe quoi : et vasy que je passe nonchalamment ma main dans mes cheveux, genre, je suis une femme fraîcheur Narta, même plus peur de me foutre la honte (quoique faudrait peut-être que je songe à retirer un jour mes lunettes, sauf que là j’en ai acheté des nouvelles donc c’est mal barré).
Pour me mettre du baume au cœur, on va dire que la pose des photos, c’est relativement une affaire réglée. Maintenant, il va falloir que je m’attaque à la qualité (et à la taille) des photos. J’aimerais un rendu plus pro, plus détaillé. Qui a dit qu’avoir un blog était facile ? Pour l’instant, on laisse Photoshop de côté, je ne suis pas parfaite, ce n’est pas un magazine de mode, donc, tant que mes photos ne vous brûlent pas la rétine, on en restera là (même si je reste admirative des résultats que peuvent donner une belle retouche photo, et des angles de pose différents).
Bon, en fait tout ça pour vous dire, qu’après un an de blogging, et à l’occasion de la rentrée qui approche (bientôt un tuto sur « comment bien organiser son cartable ? » et « bien choisir son cahier de textes ») des petits changements tendront à s’installer ici. Des  nouvelles rubriques, un nouveau design sur lequel j’ESSAYE de travailler, et j’espère de nouvelles aventures ! 

Je porte un pantalon et une robe Zara, des escarpins Mango, un sac Chanel, un pull Les Prairies de Paris et des lunettes Saint Laurent. 







 


Never been



Si comme moi, vous êtes nés dans les 90s’, alors vous avez sans doute connu la naissance de la télé-réalité, à grand renfort de Loana et Jean-Edouard qui batifolaient dans la piscine. Vous étiez naïve, vous ne saviez pas que la télé-réalité était le mal, vous étiez trop occupée à remplir votre skyblog de montage Blingee (tiré du nom du fait qu’ils étaient tellement clinquants que même un bigleux pouvaient les voir nettement). Puis un jour, vous vous êtes rendus compte que c’était n’importe quoi, surtout quand Michael Vendetta s’est imposé comme un peu le roi de ce royaume. Mais c’était sans compter sur la télé-réalité qui s’est rappelée à vous, en un combo de la mort ultime, puisqu’elle proclama ce jeune garçon gagnant de l’émission la Ferme Célébrités (rien que ça). De cette époque fameuse, il ne reste pas grand-chose (et heureusement), si ce n’est cette phrase charmante prononcée par un certain David Charvet (oui oui, le mec en short de bain rouge dans Alerte à Maliboobs), après s’être fait agressé par le petit Vendetta, qui le targait d’être has been. Ce à quoi donc notre Charvet national répondit « Je préfère être has been que never been ». Voilà, je vous laisse méditer là-dessus.

Je ne suis pas peu fière de ce magnifique aparté complètement WTF pour introduire mon sujet du jour, les tendances. 

On le sait, les tendances rythment la mode. Mais quand bien même elles soient assez cycliques (il n’est pas rare de voir quelque chose de complètement démodé redevenir à la mode dix ans après), certaines finissent définitivement dans les tiroirs de la Fashion Police, pour ne jamais en ressortir. Alors que dire ? Les tendances rythment la mode, mais être à la mode imposent-ils de suivre les tendances ? Quand on voit que l’une des plus grandes icônes, Kate Moss, ne se parent que d’intemporels, on a du mal à situer le concept d’ « être à la mode ». 

Quand on sait que les feux leggings s’arrêtant à mi-mollet ont été à la mode… Que se disent-ils ? On préfère être has been que never been ? 

J’avais tendance il fut une époque à suivre les tendances comme une folle : si la couleur de la saison était le prune, alors je me faisais une session shopping en quête de ce Graal. Bon, je gardais quand même mon mot à dire dans l’histoire, hors de question de porter une coupe ou un vêtement que je n’aimais pas sous prétexte qu’il correspondait à la tendance, mais je faisais en sorte d’avoir en ma possession le dernier truc à la mode.
Alors que maintenant, c’est tout le contraire : je n’achète pratiquement que des basiques qui :

1 -ont l’avantage d’aller avec TOUT. Fini les « je n’ai rien à me mettre ».

2 -ne se démode pas. Bonjour les économies.

3 -ne me foutent pas la honte quand je regarde mes photos trois ans après (rapport au fait que certains vêtements, une fois la tendance passée, ne sont pas du tout assumables).

Et vous, quel est votre rapport à la mode ? 

Je porte une robe, un trench et des sandales Zara, une ceinture Asos, et un sac Louis Vuitton.