Au poil



Quand j’ai commencé ce blog, je ne savais pas trop quelle directive prendre : je savais que je voulais parler de mode, principalement, puisque c’est ce qui me passionne, et écrire là-dessus. Je me voyais aborder avec légèreté ou plus ou moins de sérieux des sujets en relation avec ce thème, sans pour autant me fermer à d’autres opportunités. Puis, sans trop y réfléchir, je me suis mise à raconter ma vie, les anecdotes féminines que l’on pouvait toutes rencontrées, et dévoiler des choses parfois intimes, choses que je m’interdisais formellement de faire au début (allez savoir pourquoi, la pudeur sans doute). 

Voilà comment aujourd’hui je me retrouve à vous raconter ma lutte acharnée qu’est celle… de l’épilation ! Le truc encore inimaginable à mon commencement sur la toile. Mais bon, je dois vous avouer que je commence à me sentir à l’aise ici, et puis, après tout, c’est mon blog, c’est fait pour partager des choses et des sujets que je pourrais aborder avec n’importe qui (ne le prenez surtout pas mal). JE VOUS RASSURE : non je ne suis pas le genre de personne à parler de l’épilation de ses poils de jambes avec le premier venu, mais bon, si l’on considère que certaines sont là depuis le début, ça va bientôt faire un an qu’on se connaît, non ?

Donc voilà, c’est le bon moment pour parler d’épilation, ainsi soit-il.

Pour l’anecdote, j’ai commencé à faire la guerre aux poils au collège : après trois quatre brimades de mes camarades sur l’aspect jugé inesthétique de mes poils d’aisselles, visibles depuis le plongeoir de la piscine, et avoir passé le reste de la séance à plaquer mes bras le long du corps, j’ai abordé le sujet avec ma mère, qui m’a expliqué le concept du rasoir. 

Rasoir qui semblait être le Graal pour moi. J’ai alors commencé à me raser un peu tout et n’importe quoi, pour voir comment ça faisait. Ben si vous voulez tout savoir, sur le coup, c’est tout lisse, mais après, ça repousse dru (et mon esthéticienne ne me remercie pas). 

Je suis ensuite passée par la crème dépilatoire, inspirée par les publicités à la télévision qui te promettait des jambes aussi douces que la peau d’un bébé, à ceci près que l’odeur est aussi similaire à la peau d’un bébé : enfin celles de ses fesses après avoir fait caca. J’ai donc vite abandonné l’idée sous peine de mourir d’asphyxie un jour. 

J’ai donc pris le coup de main avec mon rasoir, et quand on sait que quelque chose devient habituel, on y prête moins d’attention, donc à moi les joies des coupures et des déodorants qui brûlent les aisselles juste après le rasoir. 

Pour y remédier, j’ai donc décidé de faire mes premières vraies économies et de m’offrir LE nec plus ultra (enfin je pensais) : l’épilateur électrique. Le truc qui arrache donc le poil et te garantie une tranquillité pour au moins, allez, une semaine. Oui parce que c’est un peu l’argument que te serve les vendeurs de Darty (qui en plus EUX ne s’épilent pas). 

Épilateur électrique= tranquillité. (PS: ceci est une arnaque)

PARCE QU'ON oublie surtout de nous dire que : Épilateur électrique= poils incarnés. ET grattage dans des endroits où il est déconvenu de se gratter en société. ET contrainte de faire des gommages sous peine de voir ta jambe parsemés d’une épilation mi-figue mi-raisin. 

Du coup, j’ai finalement abandonné l’idée de me torturer l’esprit et ait décidé de passer à l’épilation à la cire. Après un essai infructueux chez moi où les bandes de cire, soit trop chaudes, soit pas assez, et où je finissais par les retrouver collées sur mon chat, j’ai pris mon premier abonnement chez Body Minute, là où on t’expédie l’arrachage de poils en une minute chrono. Bon j’exagère, car j’ai eu la chance de tomber sur un adorable institut où le travail est bien fait, contrairement à la fois où je suis allée dans un vrai institut et où j’ai cru qu’on m’arrachait la peau à vif. 

Et si on fait les comptes, ça fait bien onze belles années que je me prends la tête avec mes poils. Onze années où j’ai essayé d’être impeccable et où je crisais dès que j’apercevais une repousse. 

Depuis quelques temps, j’essaye de lâcher du leste, ce n’est pas parce que je vois trois poils sur ma cuisse qui se battent en duel que tout le monde les voit. Et après ? N’est-on pas née de la sorte au final ? 

Je porte un jupe et des chaussettes Asos, un top Brigitte Bardot, un bracelet Zara, une montre Michael Kors, des lunettes Saint Laurent et des baskets Isabel Marant.  








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