Des deux mains, ou l’économie appliquée à la mode



Acheter des fringues et ne jamais les porter, voilà qu’elle a longtemps été ma raison d’être dixit Pascal Obispo. Et comme je ne vis pas encore dans un château, la place vient vite à manquer. Alors force a été de constater que l’accumulation de vêtements ne sert pas à grand-chose ; que dépenser mes économies pour avoir LA fringue qu’au final je ne mettrais que très rarement par peur de l’abîmer ; que je n’aurais pas assez d’une vie pour tout porter ; et que surtout, je n’ai jamais rien à me mettre. J’avais lu il y a quelques temps  un article dans lequel une fille expliquait appliquer le principe du turn-over à sa garde-robe : en plus d’économiser de la place et de l’argent, cela lui permettait de s’acheter toujours des fringues plus cool sans jamais prendre le risque de s’en lasser. Et, maturité aidant, ce concept est devenu une obsession. J’ai commencé à vendre pour trois kopecks des fringues sur eBay pour gagner de l’argent de poche, que je réinvestissais aussi sec dans des habits que je revendais le mois suivant. Ce n’était pas très rentable au final, amortissement zéro (et commission exorbitante). Puis, j’ai commencé à acheter mieux, en me disant qu’à la revente, certes je perdrais de l’argent, mais qu’au moins, j’en tirerais plus que six sous. J’ai donc pu m’offrir de belles pièces, les revendre, et m’en racheter de belles aussitôt, en faisant au final sortir moins d’argent de mon portefeuille. J’ai même pu parfois en tirer des bénéfices, grâce à des fringues et chaussures achetés en vente presse ou privée, et même en soldes (le business est partout, même à la revente), ou même grâce à des objets ultra recherchés qui ont été sold out en très peu de temps.
Beaucoup de gens sont encore frileux à l’idée d’acheter de la seconde main, pourtant les recessionistas telles qu’on les appelle, les friperies, les hébergeurs de boutiques en ligne Tictail ou bigCartel, ou les sites de revente tel que Videdressing connaissent un essor fulgurant (et dont la commission est nulle ou très faible, comparé à eBay). Non seulement ils permettent de revendre des fringues qu’on ne porte plus, tout en permettant de trouver LA fringue qui était inscrite dans notre wish-list depuis des mois et qui nous avait échappé. Et il n’est pas rare de trouver des vêtements encore étiquetés, plutôt que des haillons. Pour moi, c’est tout simplement une nouvelle façon de consommer, de rentabiliser un vêtement qu’on n’a jamais porté, de donner une seconde vie à des chaussures remisées au fond d’un placard et qui faisaient causette avec son amie la poussière et d’avoir un apport financier pour de nouveaux achats inutiles.
Je vous laisse avec quelques photos de la très sympathique soirée organisée par le site Videdressing.com, où j’ai eu l’occasion de rencontrer les acteurs de cette société en adéquation avec ces nouveaux besoins actuels, dont le président, Renaud Guillerm que vous pouvez voir sur ces photos. Acheter, vider son dressing tout en renflouant ses poches, personnellement j’y suis accro !
Et je vous dis surtout à demain pour un nouveau look ! xoxo ! 










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