Ça y est, elles sont enfin là. Après tant d’hésitation, j’ai cédé. Succombé
à leur « charme » étrange, à leur style non identifié mais si
identifiable.
Elles me rappellent étrangement les baskets au nom des Spice Girls qu’on
pouvait acheter dans les 90s’, bizarre, mais si attractives à la fois. Et même
si on a tendance à les voir un peu trop souvent sur les réseaux sociaux quels
qu’ils soient, dans la vraie vie, elles ne sont pas présentes à chaque coin de
rue. Je les ai adoptées, fièrement, même si j’ai l’impression d’avoir des OVNIS
aux pieds. De ceux dont on ne comprend pas toujours l’utilité mais pour
lesquels on donnerait beaucoup.
J’habite à Paris, et pourtant, le jour où je les ai étrennées, beaucoup se
sont étonnées, retournées, ont observé. Plus que des baskets, j’ai l’impression
d’avoir adopté un concept. Comme en art, chacun a sa vision des choses, et là
où certains verront un génie, d’autres verront un raté. Je ne dirai pas
qu’elles sont belles, car elles ne sont pas de celles que j’aborde au prime
abord, mais qu’elles ont de la gueule, ah ça oui ! Qu’elles dégagent un
charisme qui fait que, quoiqu’il arrive, on les regardera. On en parlera, et on
en débattra sûrement aussi.
Quand elles sont arrivées, je les ai observées de loin, de près, sous
toutes leurs coutures, leur forme m’a paru tantôt étrange, tantôt
hypnotisantes. Je les ai regardées pendant longtemps, rêve ou réalité ?
N’ai-je pas « trop vite » succombé à un effet de mode qui
s’estompe déjà ? N’est-ce pas parce que je les ai vues partout que je
les ai voulues, ou aurais-je pu succomber à ces chaussures si tout le monde les
avait trouvées immondes ?
Mais la réponse fut évidente, et cela m’a fait rire (c’était marrant ?
ok je sors).
Je porte un jean Mango, un sweat Sandro, un perfecto Zara et des baskets Isabel Marant.
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