Ça y est le soleil est là, et espérons-le, pour de bon. Fini la mélancolie
d’un hiver gris et pluvieux, et place aux odeurs de gazon coupé, de
fleurs/feuilles qui pointent leur nez, et de couchers de soleil qui éblouissent
nos vues et nos cœurs (oui le printemps me rend poétique).
Oui, parce que, concrètement, maintenant que l’hiver se fait doucement la
malle, je peux me mettre à râler, vu que : 1) j’ai horreur de la
neige ; 2) j’ai horreur de la pluie ; 3) j’ai horreur du froid ;
ce qui somme toute est l’essence-même de cette saison maudite. Les nuits ont
beau être plus longues, les matins sont tout de même difficiles. Le seul
avantage que j’y vois, ben c’est la jachère de l’épilation (confessions
intimes, j’appelle ton nom). Le répit du poil de slip, l’économie de
l’abonnement chez Body Minute, l’extase de la peau qui n’a pas à « subir le feu des lames de rasoir »
(copyright d’une publicité dont je ne me souviens plus la marque, mais c’était
sûrement une de celles qui vantent un déodorant aussi inefficace qu’il coûte la
peau du cul, mais qu’au moins, il te la brûle pas).
Bref (mot étant censé marquer une transition totalement
abyssale entre le paragraphe précédent et le suivant, et qui, vraiment, n’a
aucun rapport avec ce qui est dit précédemment).
Au printemps, j’ai souvent un sentiment de nostalgie qui m’envahit, et je
m’éprends à me rappeler mes vacances de l’année d’avant. Ces matins où tu te
lèves, où le soleil bat déjà son plein, et où tu sais que quoiqu’il arrive, tu
iras bien (avec ou sans Ricorée) ; ces moments où ton bronzage est
ta seule « inquiétude » de la journée ; ces fois où tu pars à
l’aventure dans ta propre ville, parce que l’été, tu as le temps ; ces
barbecues et ces apéros qui n’en finissent pas ; ces attentes
interminables à l’aéroport, à faire le point sur la non-planification de ton
voyage, assise sur ta valise, et où l’excitation du vol bat son plein ; la
découverte d’une ville que tu ne connais pas, où tout te semble parfait, où
chaque instant est décuplé et te laissera un souvenir impérissable à raconter
l’hiver prochain, même celui où tu auras payé plus que de raison pour des
tapas décongelés-recongelés qui t’auront fait apprendre le mot
« toilettes » dans la langue locale plus vite que prévu ;
ces rencontres avec des gens géniaux avec qui tu refais le monde jusqu’au petit
matin, au bord d’une plage ou sur un bout de banc. Bref, ces instants où tu
lâches prise, et où ta valise remplie de 452 kilos de fringues « top
tendance » ne te sert presque à rien, parce que quoiqu’il arrive, tu t’en
fous, et qu’un simple t-shirt blanc suffit à sublimer la bonne mine dont t’as
affublé le soleil ce matin.
What did you last summer?
Je porte un collier, une veste et des chaussures Zara, et une robe Ba&sh.
Vite, vite, l'été ! Haaan, moi aussi je rêve de mon été précédent, et je languis tellement le prochain !
RépondreSupprimer♥♥ Existe-t-il un meilleur moment que l’été?! ^^
SupprimerLe manteau de chez Zara est super. Look sympa :)
RépondreSupprimerAmandine
http://laspheredamandine.com
Merci Amandine!
Supprimerxoxo