Si vous lisez la presse féminine de temps à autre, alors vous ne serez pas étonnée d’y trouver de manière rébarbative mille et un conseils visant à l’acceptation de soi. Bien dans son corps, dans sa tête, la clef du bonheur a tendance à vous faire croire qu’elle est cachée dans le Cosmopolitan du mois de juillet (dois-je préciser que je ne parle pas du cocktail, soyons raisonnable les amis). Selon cette presse donc, l’acceptation de soi serait la clef du bonheur quand bien même on vous refourgue la page suivante des pages de shooting avec des mannequins gaulées comme des déesses et la page d’après mille conseils pratiques pour maigrir. HASHTAG les paradoxes.
Bon, et si vous faites partie de ces gens qui n’ont pas que ça à faire de dépenser leurs quelques deniers, vous avez sûrement une amie, un chat, ou un parent qui vous aura expliquer toute votre adolescence que les complexes, ça sert à rien, et CA PUE.
Donc logiquement, ça fait à peu près X années ( X= votre âge actuel – période à laquelle vous êtes sortie de l’adolescence) que vous essayez de vous accepter comme vous êtes, ou vous essayez de faire semblant, parce qu’on vous a bien fait comprendre, qu’à la longue, c’était un peu le genre de choses que les gens trouvaient chiantes chez vous.
OUI MAIS VOILA. Moi j’ai une seule question, à laquelle PERSONNE sur cette planète et même dans la galaxie toute entière n’a trouvé de réponses. Je veux bien accepter que mes cheveux, ma peau et autres attributs constituant ma personne ne soient pas tout le temps parfaits, MAIS comment je fais MOI, LA FILLE QUI CHAUSSE EN UNE POINTURE ET DEMIE ?!
Aucun magazine ne m’a donné la solution. Aucun média, aucun psy, aucun rien. Alors, certes ce n’est pas un complexe, MAIS ça l’a fout vraiment mal parce que vous comprenez, il y a de ces jours où on ne sait qu’en faire.
Comment cela se fasse-t-il que mes pieds, non contents de s’arrêter à cette taille si standard qu’est le 38 ait décidé de continuer à grandir jusqu’au 38 ½, puis plus rien, hein ?! Genre ils se sont dit, « c’est bon les mecs, la flemme d’aller jusqu’au 39, on arrête là ». Fin du chantier, on remballe tout, dépôt de bilan. LA. LA dans les abysses de la demie-pointure, cet endroit qui fait que tantôt vous avez un pied qui rentre dans une chaussure, et l’autre pas, ou pire, que vous craquiez sur une paire qui sera soit trop grande, soit trop petite, point barre. Dans la vie, il n’y a pas de demies-mesures, juste des demies-pointures.
Alors comment faire ? Mettre des semelles trop moches dans vos sublimes escarpins à bouts ouverts ? Mettre du coton au bout de vos baskets et apprécier le soir venu le doux jus de chaussettes l’imbibant ? Vous retrouvez condamnée à commander vos chaussures en 38 ET en 39 parce que vous ne savez jamais lesquelles vous iront ? (ou pire, acheter des chaussures, se rendre compte qu’elles sont trop petites MAIS que c’était le dernier exemplaire, donc les garder parce qu’on a vite fait de choisir entre la raison et le sado-masochime, et pleurer à chaque fois qu’on se décide de les porter, OUI LA FOLIE).
Liguons nous les amis, ça ne servira strictement à rien, mais on ne sait jamais.
Je porte une robe Asos, des escarpins River Island, une pochette et une montre Michael Kors, des lunettes Saint Laurent.
Très drôle ce texte ! Et les sandales sont superbes ! Moi je fais un petit 35 ou un grand 36 ..... Donc je compatis !!!
RépondreSupprimerEstelle
lamodeestunjeu.fr
^^ Quelle plaie, mais bon, je crois qu'on finit par s'y habituer, a force de stratégie! jajaja
SupprimerBisou ma belle!
J'adore tes sandales!
RépondreSupprimerDeltrey de deltreylicious blog mode et beauté
Merci, je les adore!!
Supprimerxoxo