C’est un fait, j’adore les chaussures. Autant que mon banquier les déteste.
Je dirai même que c’est la chose à laquelle j’accorde le plus d’importance
(dans la mode hein, pas dans la vie, je vous rassure, genre la fille obsédée
quoi). Plus que n’importe quel vêtement qui pourrait sublimer une personne,
plus que n’importe quel dernier it-bag un peu trop à la mode. Et ce serait vous
mentir que de ne pas vous dire que c’est une des premières choses que je
regarde chez quelqu’un (coucou la meuf superficielle, NON MAIS ALLO QUOI). Bon,
bien sûr, je suis loin de fréquenter mes amis en fonction de leurs chaussures,
cela va sans dire. Mais j’ai toujours considérer que les accessoires étaient la
touche finale d’une tenue. Une personne avec les plus beaux habits du monde
seraient-elles classes si elles portaient des tongs aux pieds ?
Longtemps étudiante (et ouais, si on considère que la maternelle, c’est
étudier, ça fait un sacré paquet de temps que j’use mon fessier sur des bancs d
‘école), je n’avais pas les moyens que j’ai aujourd’hui, et je potassais la foule de magazines qui me
permettaient de me payer une part de rêve. Je me disais toujours que moi
aussi, quand je serai grande, je m’offrirais de belles chaussures, de celles de
Cendrillon à celles que portait ce mannequin dans ce magazine. Je découpais des
modèles par ci par là, j’en dessinais, et je me débrouillais pour trouver des modèles plus ou pas du
tout similaires dans mon budget. Même si mon cœur ne battait toujours que
pour les autres.
Aujourd’hui, encore, je n’ai pas les moyens de m’en offrir pléthore, mais j’aime toujours autant les belles
chaussures. Alors j’économise, je me prive de plaisirs inutiles, et quelle
n’est pas ma satisfaction quand je sais que j’ai rassemblé assez de deniers
pour pouvoir m’offrir LA paire qui me suivra un bout de temps. Plus qu’une
paire lambda que j’aurais vite fait de revendre ou d’abîmer.
Il y en a qui s’offre des voitures, d’autres des séances de massage/SPA,
des restaurants gastro-nomiques, des tableaux, ET MOI, des chaussures. Comme dirait madame Carrie Bradshaw, “I
like my money right where I can see it… hanging in my closet”. Et tant pis si cela me fait passer aux yeux de
certains pour quelqu’un de superficiel, chacun a le droit de dépenser son
argent comme il l’entend.
Aussi loin que je m’en souvienne, et dès lors que j’ai commencé à
m’intéresser à la mode, je fondais devant les créations de monsieur Louboutin.
Des escarpins à la cambrure vertigineuse, une découpe millimétré, et qui
sublimaient chaque femme les portant. C’était un peu mon Graal à moi. Il m’en
fallait, juste parce que c’était ce que je considérai un peu comme le basique
de la fan de chaussures qui vivait en moi.
Alors après des semaines de réflexion, et une opportunité que je ne pouvais
laisser filer, j’ai trouvé mon bonheur. Ma
première fois. Le bonheur, la consécration, ma récompense. J’ai réalisé le
rêve de la MOI enfant. Des chaussures intemporelles, pour commencer. En
espérant qu’elles soient le début d’une longue lignée.
Je porte un top et une jupe Asos, un sac et une montre Michael Kors, et des escarpins Christian Louboutin (Very Prive).
Superbe tenue, j'adore le jeu de longueurs de la jupe et ces chaussures sont terribles !
RépondreSupprimerEstelle
lamodeestunjeu.fr
Merci beaucoup Estelle! ^^
Supprimerxoxo
Thanks Adria!
RépondreSupprimerxoxo