Durant cette merveilleuse époque que fut mon adolescence, j’étais
intimement persuadée (à tort, soit) qu’une femme n’était une femme que s’il
était résolu à porter la panoplie complète d’une : A) pouffe ; B)
Barbie ; C) la réponse C. Et rassurez-vous, je ne parle pas de la panoplie
de Barbie allant au Bal des débutantes, ou Barbie hippie folk, ou encore même
Barbie se faisant relooker par Dora l’exploratrice. Non, Barbie bi*ch, Barbie
pétasse, Barbie la meuf à Ken.
Et puisque, Paris Hilton était en plus mon mentor (ai-je bien mis l’accent
sur le « était » ?!), le drame était déjà annoncé. Cela a
malheureusement duré jusqu’à mon entrée en fac, et il faut bien avouer que je
détonnais dans les couloirs de la Sorbonne, tout de rose et de paillettes
vêtues. Et à la Sorbonne, il n’y a ni cours de cirque, ni cours de french
manucure. Et bien loin de me dire que mon entrée en fac m’a étouffé
vestimentairement parlant, que f**k le conformisme, reste toi-même, j’y ai appris au contraire à devenir moi-même,
et non celle que je pensais qu’il fallait être pour être « bien ».
Que ce n’était pas parce que je ne portais de talons et de robe moulante que je
n’étais pas sexy, que ce n’était pas parce que je ne portais pas de couleurs
flashy que l’on ne me remarquerait pas, et que l’image que je renvoyais au
final n’était pas celle qui me correspondait, je n’étais pas ou plus cette
Barbie égarée. C’est donc à ce moment-là que j’ai compris que moi, ce que
j’aimais, c’étais la féminité, certes, mais plus subtile, plus élégante, et
dans un sens, plus affirmée. On pourra
dire que ma confiance en moi a proportionnellement évolué au fur et à mesure
que je me retrouvais, et me recouvrais.
Bien sûr, je ne juge pas celles qui, encore aujourd’hui, s’habillent comme
des Barbie bi*ch, chacun fait ce qui lui plaît, mais personnellement, je me
sens plus crédible ainsi, pas conventionnelle ni classique pour autant, mais
plus moi, tout simplement. Et si je vous raconte cette anecdote, c’est parce
que je n’en tire aucune honte, cela a fait partie de ma construction
identitaire.
Et si je vous parle de cela aujourd’hui, c’est parce que la tenue que je
porte est représentative de l’évolution que j’ai pu connaître. Moi, porter un
boyfriend jeans ? Ce truc informe, et même pas moulant ? Paye ta
féminité, aurait dit la moi d’avant. Et pourtant, quand je l’ai vu en magasin,
je n’ai pu que me ruer dessus.
J’ai compris que la féminité ce n’était pas
qu’un jean moulant sur des talons de douze, c’est avant tout un état d’esprit,
une paix intérieure et surtout, que peu importe la femme que tu sois, si tu es
bien dans ta tête, tu auras d’autant plus de charisme que la Barbie bitch qui
essayait de se donner la contenance qu’elle pouvait.
Je porte un boyfriend jeans Mango, des escarpins Louis Vuitton et un top Zara.
Trop beau ce petit haut... et cette tenue !!! :)
RépondreSupprimerGros bisous bonne soirée
http://ledressing-a-paillettes.blogspot.fr
Merci beaucoup Alia! ☺☺
SupprimerDes bisous!!
superbe cette tenue!! ctweetmode.unblog.fr
RépondreSupprimerMerci beaucoup! ^^
Supprimerbisous!
Je confirme !! superbe look j'adore !!
RépondreSupprimerMerci! Fais bon usage de ta paire de chaussures, ce sont des merveilles!
Supprimerxoxo