Je ne vous apprendrais rien si je vous disais que mes placards débordent,
et pas que d’énergie. Et je ne vous cacherais pas que depuis le blog me sert
d’ « alibi », mes pulsions n’en sont que décuplées.
Décuplées souvent hélas au-delà du raisonnable. Si tant est si bien que je
me retrouve démunie parfois devant l’amas de fringues qui se constitue dans mon
placard. Et quand le turn-over n’est pas proportionnel au rachat de vêtements,
je me retrouve à devoir empiler les fringues l’une sur l’autre. Vous me direz
sans doute que je n’ai pas à me plaindre : « ah la pauvre fille qui se plaint d’avoir trop de vêtements,
personne ne l’oblige à acheter », et, ce, à juste titre. Je le
conçois.
Mais je suis sûre que ce que je vis de plus en plus souvent, vous l’avez
vécu à un moment ou un autre de votre vie de fashionista. Vouloir quelque chose
même lorsqu’on sait que ce n’est pas raisonnable, et se dire que de toute
façon SI JE NE CRAQUE PAS SUR CET OBJET MAINTENANT IL SERA TRES VITE SOLD
OUT !!!!!!!! Oui, les pulsions
virent parfois à l’hystérie, à la folie. Au
maladif, à l’obsessionnel. Quand je me surprends à retourner l’Internet pour
retrouver quelque chose qui m’obsède depuis
à peine 24 heures, je me dis qu’il faudrait vraiment que je songe à me
faire interner. Quand je mets mon réveil à 7h juste pour dévaliser une vente
privée, je me dis que mes priorités dans la vie virent à la futilité. Quand je
rogne sur mon budget bouffe/resto pour m’offrir une paire de chaussures, je me demande
si j’aurais l’air maligne sur une paire d’escarpins à trois chiffres alors que
je devrais soudoyer mon chéri pour qu’il m’invite à dîner. Et quand je me
surprends à jongler avec mon budget du
mois prochain pour m’acheter ce truc trop génial dont je n’ai évidemment pas
besoin, je me demande encore si j’ai toute ma tête.
Le pire dans tout ça, c’est que je ne culpabilise jamais. J’ai tendance à « convertir » la cherté d’un
objet comme un investissement durable et fiable (certes ce n’est pas faux en
soit, mais je ne suis pas sûre que mon banquier voit ces
« placements » d’un œil aussi averti que le mien). Me dire qu’acheter
mieux me fera acheter moins, j’y croyais, j’y crois encore (comme Lara
Fabian) ; « j’achète mieux »,
partie du contrat remplie ; en revanche, pour le côté « acheter moins », je commence à émettre des doutes. J’ai
toujours ce besoin de me renouveler, mais en achetant mieux, j’ai encore plus
de mal qu’avant de me séparer de mes affaires, surtout quand je connais
l’histoire qu’elles ont chacune derrière elle. Mes vêtements sont de petits
trophées, des souvenirs, des quêtes.
Je n’ai pas encore atteint le degré de folie de la journaliste au foulard
vert (Confessions d’une accro au shopping,
pour celles qui ne connaissent pas), mais je suis aussi consciente que je n’ai
pas forcément le recul que je pensais avoir.
Je porte un sweat Claudie Pierlot, un jeans LTB, des baskets Isabel Marant et un manteau Naf-naf.
Loove this outfit, super love the coat!
RépondreSupprimerwww.meetmeinparee.com
Thanks you a lot Nikita!!
Supprimerxoxo
Il ne te reste plus qu' a rejoindre friperies et ateliers mdr moins cher mais plus de vêtements
RépondreSupprimerjajaja oui! Il fut un temps...
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