Besoin de rien, envie de toi

Je sais, je n’ai aucune éthique. J’avais promis ici même d’arrêter d’offenser nos amis les chanteurs en plagiant le titre de leur chanson pour en faire des titres d’articles de blog. Mais j’ose espérer que Peter et Sloane ne m’en voudront pas, et que la Sacem ne me tombera pas dessus sous peu. 

Dans cette chanson, ils parlent d’amour, je ne vous apprends rien. Comme 90% des chansons. Sauf qu’eux, ils ne se sont jamais aimés. ET LA, t’as juste l’impression que t’as vécu l’arnaque du siècle, parce que ça sert à quoi de chanter des chansons d’amour si on s’aime pas ? CA SERT A QUOI ? Et ne me dites même pas que Damien Sargue et Cécilia Cara ne se sont jamais aimés non plus, parce que, AIMER C’EST CE QU’IL Y A DE PLUS BEAU, et parce que je ne m’en remettrai pas. Mais sinon, ne me remerciez pas pour les nouvelles hyper passionnantes que vous pouvez apprendre ici en exclusivité, chacun fait comme il peut, avec ce qu’il a.

Mais en fait, le pire, dans cette histoire, et pas dans leur histoire à eux, parce qu’il n’est jamais très bon de se mêler de la vie de ses voisins, c’est que je ne me suis pas surprise à chanter cette chanson d’amour falsifié à mon chéri, un soir, vers 3h du matin, alors que l’alcool faisait son effet (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération –oui je prends mes précautions aussi avec le Gouvernement, je veux pas d’emmerdes). Non, je me suis surprise à chanter cette chanson… à une paire de sandales. 

Ouais, je suis comme ça moi, j’aime ou j’aime pas. Et quand j’aime, j’aime trop, au point de chanter un tube des années 80 à une paire de chaussures Zara. Le genre de trucs que je ne dirai jamais à ma mère, parce qu’elle se demanderait à quel moment elle a loupé son éducation, et tracasser ses parents parce que tu parles à des chaussures soldées à 39.90€, c’est moche. Très moche. Trop moche. 

(Coucou la fille qui n’a plus d’inspiration et qui temporise histoire de combler sa page Word qui peine à se remplir. Non parce que c’est vrai, après tout, va trouver la transition qui va te faire passer de « salut je parle à mes chaussures » à quelque chose de plus sérieux. Bon au moins, ça a comblé trois lignes de l’article, presque quatre. AH ça y est quatre. Bon j’arrête, parce qu’on va finir par croire que je suis une décérébrée sans aucune imagination qui parle à ses pompes. AH ben tiens, ça fait cinq lignes là. Bon j’arrête. )

Mais sinon, je crois qu’au fond, j’ai toujours adoré les chaussures, je me rappelle encore lorsque j’avais dix ans et que j’ai eu ma première paire de sandales à talons (1.5 cm, oui ça s’appelle un talon, Call me Suri Cruise). Non seulement je me suis cassée la figure avec dans le métro, ce qui me vaut encore aujourd’hui une belle cicatrice au genou ; mais en plus, j’avais réussi à cacher la boîte à chaussures avec les sandales dedans au pied de mon lit, sous la couette, pour dormir avec (et même que mes parents n’ont rien vu).

Ce qui pourrait laisser supposer à croire que j’ai toujours eu un problème avec les chaussures. Note à maman : Ne t’en fais pas, je vais bien, mais surtout, ne lis pas cet article. 

Je porte un jeans Zara, un top Cos, un trench vintage et des escarpins Gucci.