Il y a de ces traumatismes dont on réchappe avec le temps. Traumatismes
souvent vécues à un moment charnière de notre vie, sinon, c’est de suite moins
drôle. Ceux qui créer des souffrances telles qu’on redoute le moment où l’on va
les revivre encore et encore. Car le traumatisme est sournois, et peut se
révéler répétitif. Alors me direz-vous, pourquoi ne pas tenter d’y
échapper ? Et je vous répondrai que si la vie était aussi simple qu’une
fuite en avant, ça se saurait !
Je me rappelle particulièrement d’un souvenir d’enfance difficile et on ne peut plus récurent, celui… des
cours d’EPS (et là, logiquement, on est 90% de concernées). Bordel !
Qui est le génie qui a instauré les cours de piscine pile poil (et c’est
le cas de le dire) en pleine puberté, moment où tu commences à prendre conscience de ton corps, alors que
c’est aussi le moment où il commence à partir en cacahuètes ?
La puberté, voici tout simplement comment je l’ai vécu :
-Pas assez de seins pour mettre un soutif mais assez pour que ça ne
passe pas inaperçu.
-Pas assez de poils pour te faire épiler (en plus d’être « trop
jeune ») mais assez pour te faire chambrer.
Rajouter à cela que j’avais cours de piscine le matin à 9h, qu’une fois sur
quatre, j’oubliais un change et passait la journée avec un maillot mouillé sous
mes vêtements (oui parce que je n’étais pas adepte de nudisme à l’époque), et
que la dégaine yeux rouges-cheveux
trempés-coupe approximative, je n’avais beau pas être en pleine période de
séduction, je trouvais ça quand même limite.
Bon j’avais quand même trouvé la parade : je copiais sur des filles en
disant que j’avais mes règles (bien que je ne savais pas ce que c’était), ce
qui me dispensait de cours 2 fois par mois (la professeur n’avait pas une bonne
mémoire, et quand bien même, je n’allais pas lui montrer ma culotte comme justificatif).
Je ferai l’impasse sur les cours de gymnastique, où ton professeur prend le
malin plaisir de te faire faire toutes
sortes de contorsion devant tes charmants camarades qui n’attendent que
l’instant où tu perdras ton froc (oui la vie est cruelle) ; l’impasse
également sur le jour où tes premières
règles pointent leur nez, et que tu crois que tu vas mourir parce que tu
saignes (oui parce que les cours sur la reproduction, c’est en 3e,
et mes parents ne sont pas du genre à me parler de ça entre le gigot et le
fromage) ; l’impasse également l’achat
de ton premier string à H&M que tu dois laver sans que ta mère ne tombe
dessus ; l’impasse sur le jour où tu découvres la magie des soutifs rembourrés mais qui sont un peu moins magique
au moment où tu dois le retirer devant ton mec ; l’impasse sur les maillots de bain rembourrés, qui
absorbent toute l’eau de la piscine au moment où tu plonges dedans ; l’impasse
sur le jour où tu comprends que non, en
grandissant ton corps ne deviendra pas comme celui de Gisele Bündchen ;
et encore plus l’impasse sur le jour où tu comprends que tu ne pourras plus jamais manger une banane/ une sucette/ des
chouquettes en public sans que des regards approbateurs ne convergent vers
toi.
Heureusement aujourd’hui, j’ai fait fi de tout ça, et j’ai bien compris que si je n’acceptais pas mon corps tel qu’il est,
personne ne pourrait le faire à ma place.
Je porte une chemise et des escarpins Mango, une jupe Asos, et un sac Chanel.
J'aime beaucoup cette tenue, les escarpins sont vraiment chouettes !
RépondreSupprimerEstelle
lamodeestunjeu.fr
Merci beaucoup Estelle!! Je les avais trouvés en soldes l’année dernière, je les adore!
Supprimerxoxo
J'adoreeeeeeeee ( haha quelle originalité, toujours le même commentaire, mais tes tenues sont vraiment trop cool )
RépondreSupprimerLa chemise nouée avec la jupe comme ça c'est vraiment top !
Gros bisous
http://ledressing-a-paillettes.blogspot.fr
Merci ma belle ^^ Pas grave, moi ça me fait toujours autant plaisir, alors tout va bien jejeje!
SupprimerBisou bisou!!
Toujours avec ton téléphone sur les photos mais tu sors enfin de ton palier bravo ! :)
RépondreSupprimerChaque chose en son temps, mais on y croit, je vais arriver a faire sans! jajaja
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